Arthez de Béarn :
La commune est drainée par la Geüle (21.2 km), l'Aubin (22.5 km), le Lech, le ruisseau de Clamondé, un bras de l'Aubin, un bras du Ruisseau l'Aubin, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale.
Le toponyme Arthez apparaît sous les formes Artes (1220), Artesium (1305), Arthes (1345), Arthees (1385), Ercies, Erciel, Hereciel et Harciel (XIV) et 'Arthes (fin XVIIIe siècle).
Son nom béarnais est Artés Le toponyme Arthez pourrait être formé du radical méditerranéen arte (« chêne vert » puis « broussailles »), et du suffixe collectif basque -etz. Il propose donc le sens « végétation de broussaille ».
La ville se développa autour du couvent des Augustins. Arthez de Béarn était une place forte au Moyen Age (on peut encore voir les traces des remparts, surplombés par la place de l'église). Le village faisait partie du réseau de fortifications du Béarn.
Les Guerres de Religion firent disparaître les églises de Notre-Dame et de la Trinité, le temple protestant lui-même n'est qu'un souvenir.
En 1385, Arthez dépendait du bailliage de Pau et la seigneurie appartenait à la maison de Gramont La commune était le chef-lieu d'une notarie comprenant Arracq, Cagnez, Castetbieilh (qui dépendait de la commanderie hospitalière de Caubin et Morlàas), Caubin, Marcerin, Mesplède, N'haux et Urdès.
La dernière héritière de cette baronnie sera Diane d’Andoins dite "Corisande", maîtresse et inspiratrice dans sa marche vers le trône d'Henri de Navarre, bientôt Henri IV.
En 1790, le canton d’Arthez de Béarn comprenait les mêmes communes qu'actuellement à l'exception d'Argagnon, Labeyrie, Lacq et Lacadée.
On peur signaler la présence de plusieurs sources :
Houn de Caubin
Houn dou Hau
Houn de Cacareigt
Houn Grosse
Houn d’Arget
Houn de Cantina
Houn de Pau
Houn dous Cagots